La colère
- Maéli
- 16 janv. 2022
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 janv. 2022
La colère bouillonne dans mon coeur. Elle se fragmente en mille morceaux, en mille prismes reflétant la lumière du soleil.
Elle a cette couleur rouge enragée d’un brasier qui prend et que l’on ne peut plus arrêter.
La chaleur me prend les tripes me retourne le coeur ; j’ai peur de ce qu’elle pourrait faire.
Il n’y a plus de retour en arrière.
La plaie scintille. Le venin mord les rebords de la peau.
La voix de mes tripes résonne dans les couloirs du temps. C’est fini. Plus jamais.
Les flammes lèchent mes cheveux, les flammes dansent autour de mon visage et dessinent une crinière fière et sauvage.
La tête haute, la colère a jailli du placard sous laquelle je l’avais cachée, comme un poignard vif et aiguisé. Tu ne pénètreras pas dans mon espace sans mon autorisation.
Je ne me laisserai plus piétiner sans sortir les crocs.
Les flammes crépitent et le vent souffle et les ravive ; un vent nouveau, un vent vivant.
J’ai une soudaine envie de danser, de frapper des tambours, de hululer dans l’obscurité ; de célébrer cette vie nouvelle, cette dignité retrouvée. Cette liberté retrouvée.
Je voudrais hurler sur un plateau en haut du monde que je me sens vivante ; liée au grand Tout et que la vie bat en moi. Que mon coeur vibre d’un feu sacré qui Sait et qui sera toujours là pour me guider si je sais l’écouter.
Et ce soir, la lumière brille si fort dans l’obscurité que même la peur se tient à carreaux.
Et ce soir, il fait tellement chaud et tellement bon d’être vivante que les pièces du puzzle se sont emboîtées, sans faire le moindre bruit.
Je t’aime.
Merci la Vie.
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