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  • Photo du rédacteurMaéli

Un coeur qui a trop vu

Les larmes ont lavé le chagrin qui berçait mon coeur.

Une voix enchanteresse envoûte mon âme et m'emmène dans un au-delà où rien n'est si grave. Un au-delà de la tourmente, des plaintes, du désespoir, du chagrin.

Un au-delà où le chemin s'ouvre sous mes pieds dans un murmure.

Eh, tu crois qu'on pourra recoller un jour les morceaux de mon coeur ?

Frottements de draps et silences.

Je suis allongée sur mon lit et je m'imagine que mon ange gardien est à côté de moi et qu'il peut lire dans mon âme, qu'il peut voir jusqu'aux tréfonds de mon coeur ; jusque dans ces recoins que je n'ose pas visiter par peur de l'obscurité -ou de la lumière.

Et il y a des rivières sur mes joues et il y a tant d'amour dans la vie qui me serre dans ses bras


Parfois, je me dis... tu crois pas que ça suffisait, tout ça ?

Tu crois pas qu'il est temps de mettre fin à tout ça ?

J'ai le coeur déchiré et des bruits de verre brisés qui résonnent des tréfonds de ma cage thoracique. Je ne reconnais plus mon pays et une partie de ces gens qui m'ont vue grandir ; je ne reconnais pas ce monde qui m'a vu prendre ma première inspiration.

J'ai le coeur qui a soif de voir et les yeux qui pleurent ; j'ai le corps qui tremble de ces énergies qui baignent la pièce, les villes et les regards éteints

J'ai le coeur qui a trop vu et je reste sans mots si ce ne sont des points d'interrogation.


est

passée

l'humanité ?


Dis-moi, toi qui as le coeur qui brûle d'un feu sacré, toi qui emmène avec toi une senteur de fleur, toi qui sait si bien poser des limites et toi qui lis ces lignes ; dis-moi si c'est moi qui ne suis pas de ce monde ou si c'est ce monde qui écoute si peu son coeur qui bat si fort ?



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